dimanche 29 juin 2008

De toutes façons, on s'en tape.

Une petite vidéo: [ici]


Ave, rockeur, tes compagnons te saluent! (ouais là je plagie Manoeuvre, mais bon lui et son contrat avec Ray Ban faut bien qu'ils servent à quelque chose dans nos vies, n'est ce point?)

Me revoici, me revoilou (là je plagie myself quand je ne comptais qu'une douzaine de printemps à mon horloge vitalique et que je "ou"aillais et donc défigurais une bonne partie du vocabulaire francophone dans le but quand meme justifié de popiser ma triste existence). Armée d'une nouvelle frange (trop longue (genre je ne suis pas deja assez proche des taupes et de leur défaut oculaire, il me faut en plus un rideau capillaire devant les globes)), d'un nouveau bronzage (trop marqué (en meme temps j'étais en Algérie)) et de nouvelles expériences musicales (what else?), il faut ab-so-lu-ment que je vous conte mes ébranlements cardio-émotionaux estivaux.

Nous pourrions, éventuellement et dans un cas hypothétiquement hypothétique, résumer la situation en une exclamation jaillissant onomatopesquement de mon système cardio vasculaire et qui serait: Jack White is my summer heroe.

The White Stripes. The Raconteurs. Des pures merveilles.

Level. Yellow Sun. Salute your Solution. Attention. Icky Thump. In the cold Night. Seven Nation Army.

Et lui, il est tout le temps là. Tout le temps dans mes oreilles. Bah ouais, j'ai passé tout l'été à écouter ces deux groupes. Que ces deux groupes. Parce qu'il est là. Et que Jack White is my summer heroe.


Maintenant, veuillez m'excuser mais comme je n'ai toujours pas mes places pour Rock en Seine et que les Raconteurs sont au programme, vous comprendrez aisément je l'espère la nécéssité qui s'impose à moi quand au fait de me jeter par ma fenetre qui fort heureusement se situe au dixième étage, ce qui me garantira un pourcentage plaisant de réussite.


Ave, rockeur, celle qui va mourir te salue.


Vous voyez cette photo? Vous voyez Julian? Eh bien, dites vous bien qu'elle est en maxi format à la staion Montparnasse. Hahaha. Comment ça j'y suis abonnée?

mercredi 25 juin 2008

Confessions d'une dégoutée. (poétique, n'est ce point?)

(Le problème des commentaires est réglé...)

Il fait atrocement chaud, les peaux s'emplissent de sécrétions on ne peut plus collantes, et les gorges font concurrence au désert de Gobi niveau sécheresse. Pas de doutes, le métro, bien qu'à six pieds sous terre, c'est la misère quand la température dépasse les vingt cinq degrés Celsius. Alors vous imaginez les soldes?
Il n'y a pourtant qu'une petite semaine que je me surprenais à revasser, arpentant chimériquement les allées d'immenses complexes avec des vêtements partout partout, grattant concrètement sur ma copie.
C'est juste décourageant. Mais le découragement de la mort qui tue quoi.
Vous avez beau écouter "Fresh" de Kool & the Gang et risquer à chaque millisecondes la décapitation vite fait, bien fait tant le ventilateur à pâles est bas (ou vous haute); vous avez beau rêver les yeux ouverts d'un superbe chapeau Panama à -50% qui irait parfaitement avec votre nouvelle coupe de cheveux; vous avez beau...
Rien n'y fait.
La seule vue de ces harpies aux dents affutées par des mois de baisse vertigineuse du pouvoir d'achat, piétinant, bavant presque devant les portiques, la concentration dépassant largement les neuf personnes au centimètre carré, la lutte acharnée pour la survie vestimentaire que vous ne partagez aucunement, pauvre badaud retrouvé là presque par hasard.
Allez demi tour.
Circulez, ya rien à voir.

dimanche 22 juin 2008

(Après promis j'arête...)

Sarah is not dead.


Penser que Sarah is dead est une pure perdition de l'âme et peut témoigner, dans certains cas, d'un certain manque de réalisme et d'intuition.

Non. Voyons. Sarah is not dead. Elle est juste tired. Tired de son tout récent examen anagramement ABCdique (do you see what I mean?), mais dont bien évidemment elle n'a pas le moindre soupçon d'envie d'en toucher un balbutiement ne serait ce que dans le contexte d'un premice de dialogue monosyllabique.

Sarah pense que le monde va très mal, et que du coup tout le monde aussi. Les taux d'absurdité et de colère ambiantes semblent trouver leur aise en suivant l'évolution des prix des barils de l'or noir, mais après tout qu'importe?

Qu'importe quand on vient d'écouter "Viva la Vida or Death and all his friends" et que l'on se dit que Madre Mia! Cet album vaut la peine d'avoir été attendu pendant une période presque doublement annuelle. (Pour se rétracter en fin de compte dans les trois millisecondes suivantes, car après tout RIEN ne mérite d'être attendu pendant sept cent trente jours)


Ne pensez vous pas que la musique pourrait être la panassée du monde et que si tous les Homininés que nous sommes se décidaient à prendre guitares, maracas, flûtes de pan et autres djembés en main la planète ne s'en porterait que mieux?

Mais qu'importe?

Les soldes sont dans trois jours, alors vous avec vos discours sur la santé mondiale ressemblant à un poumon après cinquante de fumette carabinée associée à une vie de débauche et de perversion able to shock Mr Wilde himself, vous pouvez bien évidemment aller faire un petit tour de l'autre coté de la rue pour voir si par hasard je n'y serai pas.


The Queen Is Dead. God save the Queen.

I'm not a Queen.


Vous l'aurez compris...