lundi 29 décembre 2008

J'écris des articles, pas des titres. D'abord...

En fait, c'est un peu comme un SOS lancé à la mer. Vous savez, un blog délaissé, un emploi du temps digne d'un président américain suite à une attaque nucléaire bolchéviquo-chino-nord-corréo-cubaine, et puis une soirée où décidement déterminer l'existence de la borne supérieure de la dérivée seconde d'une fonction continue nous semble tout simplement indigeste.
Des lambeaux littéraires ayant miraculesement survécus à quatre interminaux mois de Maths sup ressurgissent et s'époumonnent à gorge déployée (pléonasme!) afin de pouvoir s'exprimer, car oui ils en ont fichtrement envie.
Des relents d'humanité nous en avons toujours et voilà donc comment nous en arrivons à satisfaire leur requete.
Allez avouez le: Je vous ai manqué.
Je dois meme moi avouer que je me suis manquée à moi meme. En toute modestie, il va de soi.
Après quatre mois à désespérement tenter de conserver le bateau musical à sec, il est peut etre temps de faire le bilan de cette fin 2008. Non?
Que pouvons nous donc dire?
Il est un passage obligé qui réside, vous l'aurez deviné, dans le sacro saint, attendu par une foule en liesse, en délire déliro-psychédéliquo-euphorisant, nouvel album d'Oasis, mes chers petits habitants de Manchester n'ayant pas énormement évolué depuis Don't Believe the Truth mais bon, c'est toujours réjouissant d'entendre quelques mélodies enchanteresses, comme Falling Down, n'est ce pas??
Ma dernière ruée, datant du non moins divin commencement de cette période d'oisivité et de débandade attendue des semaines durant et que l'on appelle communément "Vacances" , ma dernière ruée donc au temple sacré, j'ai nommé la Fnac(ô doux nom qui résonne à mes oreilles...), m'alarma cependant. Que de nouveautés ai je manqué. Ciel! Tous ces noms, ces tetes qui m'environnaient et dont j'étais incapable de citer ne serait ce que le pays d'origine.
Enfer et Damnation.
Je dois avouer, à ce stade de mon article, quelle douce sensation m'habite à l'idée de réecrire des articles. Je dois sincérement vous annoncer que tout cela m'avait manquée d'une force incomensurable.
Je ne sais si beaucoup me liront à nouveau, et de cela j'en ai pleinement conscience. J'essayerai cependant à l'avenir de tenir plus ou moins régulièrement ce petit blog qui me transporte, malgré moi certes mais avouons nous vaincus mes amis.
N'hésitez surtout pas à me faire part de vos nouveaux coups de coeur musicaux; histoire de combler l'effroyable abime d'ignorance qui semble m'habiter et que je peine à réduire all by myself.
Au fait, passez tous de bonnes fetes!
D'ici là, portez vous bien.
Bloguement votre
SARAH

vendredi 29 août 2008

Après moi, le déluge.

En attendant la suite, voici ma petite playlist de l'été. Enjoy.

Five o'clock heroes feat. Agyness Deyn: "Who"
Snoop Dog: "My Medicine"
The Ting Tings: "Shut up and let me go"
Adam Green: "Tropical Island"
Coldplay: "Viva la Vida"

dimanche 29 juin 2008

De toutes façons, on s'en tape.

Une petite vidéo: [ici]


Ave, rockeur, tes compagnons te saluent! (ouais là je plagie Manoeuvre, mais bon lui et son contrat avec Ray Ban faut bien qu'ils servent à quelque chose dans nos vies, n'est ce point?)

Me revoici, me revoilou (là je plagie myself quand je ne comptais qu'une douzaine de printemps à mon horloge vitalique et que je "ou"aillais et donc défigurais une bonne partie du vocabulaire francophone dans le but quand meme justifié de popiser ma triste existence). Armée d'une nouvelle frange (trop longue (genre je ne suis pas deja assez proche des taupes et de leur défaut oculaire, il me faut en plus un rideau capillaire devant les globes)), d'un nouveau bronzage (trop marqué (en meme temps j'étais en Algérie)) et de nouvelles expériences musicales (what else?), il faut ab-so-lu-ment que je vous conte mes ébranlements cardio-émotionaux estivaux.

Nous pourrions, éventuellement et dans un cas hypothétiquement hypothétique, résumer la situation en une exclamation jaillissant onomatopesquement de mon système cardio vasculaire et qui serait: Jack White is my summer heroe.

The White Stripes. The Raconteurs. Des pures merveilles.

Level. Yellow Sun. Salute your Solution. Attention. Icky Thump. In the cold Night. Seven Nation Army.

Et lui, il est tout le temps là. Tout le temps dans mes oreilles. Bah ouais, j'ai passé tout l'été à écouter ces deux groupes. Que ces deux groupes. Parce qu'il est là. Et que Jack White is my summer heroe.


Maintenant, veuillez m'excuser mais comme je n'ai toujours pas mes places pour Rock en Seine et que les Raconteurs sont au programme, vous comprendrez aisément je l'espère la nécéssité qui s'impose à moi quand au fait de me jeter par ma fenetre qui fort heureusement se situe au dixième étage, ce qui me garantira un pourcentage plaisant de réussite.


Ave, rockeur, celle qui va mourir te salue.


Vous voyez cette photo? Vous voyez Julian? Eh bien, dites vous bien qu'elle est en maxi format à la staion Montparnasse. Hahaha. Comment ça j'y suis abonnée?

mercredi 25 juin 2008

Confessions d'une dégoutée. (poétique, n'est ce point?)

(Le problème des commentaires est réglé...)

Il fait atrocement chaud, les peaux s'emplissent de sécrétions on ne peut plus collantes, et les gorges font concurrence au désert de Gobi niveau sécheresse. Pas de doutes, le métro, bien qu'à six pieds sous terre, c'est la misère quand la température dépasse les vingt cinq degrés Celsius. Alors vous imaginez les soldes?
Il n'y a pourtant qu'une petite semaine que je me surprenais à revasser, arpentant chimériquement les allées d'immenses complexes avec des vêtements partout partout, grattant concrètement sur ma copie.
C'est juste décourageant. Mais le découragement de la mort qui tue quoi.
Vous avez beau écouter "Fresh" de Kool & the Gang et risquer à chaque millisecondes la décapitation vite fait, bien fait tant le ventilateur à pâles est bas (ou vous haute); vous avez beau rêver les yeux ouverts d'un superbe chapeau Panama à -50% qui irait parfaitement avec votre nouvelle coupe de cheveux; vous avez beau...
Rien n'y fait.
La seule vue de ces harpies aux dents affutées par des mois de baisse vertigineuse du pouvoir d'achat, piétinant, bavant presque devant les portiques, la concentration dépassant largement les neuf personnes au centimètre carré, la lutte acharnée pour la survie vestimentaire que vous ne partagez aucunement, pauvre badaud retrouvé là presque par hasard.
Allez demi tour.
Circulez, ya rien à voir.

dimanche 22 juin 2008

(Après promis j'arête...)

Sarah is not dead.


Penser que Sarah is dead est une pure perdition de l'âme et peut témoigner, dans certains cas, d'un certain manque de réalisme et d'intuition.

Non. Voyons. Sarah is not dead. Elle est juste tired. Tired de son tout récent examen anagramement ABCdique (do you see what I mean?), mais dont bien évidemment elle n'a pas le moindre soupçon d'envie d'en toucher un balbutiement ne serait ce que dans le contexte d'un premice de dialogue monosyllabique.

Sarah pense que le monde va très mal, et que du coup tout le monde aussi. Les taux d'absurdité et de colère ambiantes semblent trouver leur aise en suivant l'évolution des prix des barils de l'or noir, mais après tout qu'importe?

Qu'importe quand on vient d'écouter "Viva la Vida or Death and all his friends" et que l'on se dit que Madre Mia! Cet album vaut la peine d'avoir été attendu pendant une période presque doublement annuelle. (Pour se rétracter en fin de compte dans les trois millisecondes suivantes, car après tout RIEN ne mérite d'être attendu pendant sept cent trente jours)


Ne pensez vous pas que la musique pourrait être la panassée du monde et que si tous les Homininés que nous sommes se décidaient à prendre guitares, maracas, flûtes de pan et autres djembés en main la planète ne s'en porterait que mieux?

Mais qu'importe?

Les soldes sont dans trois jours, alors vous avec vos discours sur la santé mondiale ressemblant à un poumon après cinquante de fumette carabinée associée à une vie de débauche et de perversion able to shock Mr Wilde himself, vous pouvez bien évidemment aller faire un petit tour de l'autre coté de la rue pour voir si par hasard je n'y serai pas.


The Queen Is Dead. God save the Queen.

I'm not a Queen.


Vous l'aurez compris...

vendredi 18 avril 2008

Alors que tout le monde proclame Rois les Last Shadow Puppets, moi, il me sied de déclarer Empereurs les Hoosiers.


Raw Power# Iggy & the Stooges
La côte. Avec son inclinaison quasi verticale elle semble nous narguer, presque nous défier. Dans une pensée digne des travaux d'Hercule, nous prenons notre courage, nos mollets et notre "désir culturel" à deux poignées de mains gigantesques, et gravissons héroïquement cet Everest parisiennement bitumineux. Enfin, nous entr'apercevons l'enseigne "Chappe". Gallerie Chappe.
Un coup d'oeil souadin et impatient à travers la vitrine m'impose une vision intriguante. Ce jeune homme, là debout à côté de cette jeune fille, ne serait il pas...? Non, un mirage du soleil plus qu'ambiant!
Mais pourtant... Fichtre! Je jurerai...
Le seuil est franchit, j'observe, je dévisage, méprisant au passage un nombre conséquent de principes inculqués par ma génitrice au prix de labeur, le doute se dissipe... Mais le voilà qui s'en va, suivant la meme route que mon doute.
Une certitude m'aggripe alors: il s'agissait bien du batteur des BB Brunes. A trois mètres de moi et d'Elle.
Enfin, comme diriez vous dans le langage vulgaire: Tant pis! La vie continue...
Me ressaisissant, mon environnement proche m'apparait de nouveau, et le souvenir de l'exposition me revient. L'expo? Quelle expo?
L'exposition de Pete Doherty, pardi! "ART OF ALBION"
Vous savez ce petit anglais, plus proche de Joe Dalton que de Dorian Gray en ce moment il est vrai, ce petit anglais, ce poète.
"Chaque toile est un moyen d'expression" pourrait être le mot d'ordre de son travail. Hormis les seringues usagées et autres références (hautement explicites) à Mlle Moss, les oeuvres semblent chacunes, par des moyens différents, exprimés une once, une gouttelette de cet esprit torturé.
N'écoutant ni les Libertines, ni les Babyshambles et ayant eu une certaine tendance à classer M. Doherty parmis la nouvelle génération de clochards n'ayant absolument rien compris à la vie jusqu'à un certain temps, son univers m'apparait encore trop lointain pour pouvoir le saisir dans la paume de ma main et l'observer à la loupe. Cependant, cet être semblant sortir de nul part avec ses grands yeux écarquillés, donne l'apparence d'un besoin de justification vis à vis de la société.
Pourquoi tant de non compréhension, que se soit dans un sens ou dans l'autre?
Cette question enveloppa mon esprit au sortir de la Gallerie et une seule explication semble y convenir: être à part, peinant à trouver sa place, loin de tous ces carcans sociétaires si étouffant...
Pete Doherty, petit alien bohème des temps modernes...